Les Chroniques des Ravens : Aubemort de James Barclay

Voisins lecteurs, cet article de critique « littéraire » est aussi un outil pour vous conforter dans l’idée de lire ou non le livre dont je vais parler ci-dessous. N’hésitez donc pas à signaler s’il vous a été utile ou pas, je peux corriger le tir 😉

« Les Chroniques des Ravens : Aubemort » de James Barclay

Comme pour ma critique de « La route » de McCarthy, je vais vous parler d’un bouquin que je n’ai pas encore terminé. Parce qu’il n’y a aucune raison pour que le dernier tiers du bouquin change mon opinion sur celui-ci.

Ce bouquin « Aubemort » est le premier tome d’une trilogie, « les Chroniques des Ravens » écrite par James Barclay dont je n’ai rien lu d’autre de lui pour l’instant.

C’est de l’heroic fantasy pure et dure. Voici le contexte : les Ravens forment un groupe de mercenaires qui s’est créé il y a une dizaine d’années. Ils ont tout fait, tout enduré, ce sont des vieux de la vieille. Ils sont connus de bien des commandants puisqu’ils ont pu offrir leur service à tout le monde ou presque. C’est un petit groupe soudé, des frères d’armes qui agissent comme un seul homme sur le champ de bataille. En plus, ils ont un code d’honneur qui les empêche d’assassiner, ils ne tuent que leurs ennemis et ce sur le champ de bataille. Bref, des bons gars… Le hasard a fait qu’ils fassent une rencontre spéciale lors de leur dernier contrat, un mage appartenant à un collège de magie de mauvaise réputation (entendez « qui n’hésite pas à tuer et qui n’a pas d’honneur »…) qui les impliquera dans la résolution d’une grande menace. En effet, de vils sorciers bannis il y a des siècles de ce monde reviennent pour se venger en unissant de viles tribus barbares contre les gentils contre le peuple civilisé. Seuls les Ravens semble pouvoir aider le mage (qui ne semble pas si méchant) à sauver le monde…

Zzz… Zzz… Zzz… Zzz…

Vous êtes encore là ^^ ? Moi j’ai pas le choix, j’ai encore le bouquin à finir, vous comprenez ma peine…

Bon, j’avoue, tout n’est pas à jeter notamment le fait que le récit est bien rythmé. Les scènes s’enchainent plutôt bien, le cheminement de l’intrigue est plausible. Autant dans « le Royaume de Saramir », je me sentais un peu brusqué par l’arrivée inopinée de protagonistes, ben autant là non (vous en rêviez de cette chute…). Le tout me fait énormément penser à une bonne partie de jeu de rôles avec ses accrocs et ses réussites.

Mais bon, ça ne fait pas tout… Les personnages sont traités de manière caricaturale ou carrément pas traités du tout, j’en viendrais presque à regretter ce chouineur de FitzChevalerie (« L’assassin royal » de Robin Hobb). Quand au scénario… C’est un peu comme « Le huitième sortilège » de Pratchett mais en se prenant au sérieux. Pratchett aurait parodié « Aubemort » avant que ce roman soit écrit. ‘Tain il est fort Pratchett, il me scie… Donc une version sérieuse d’une parodie, c’est pas ce qu’on appelle un nanar ?

Oui, voilà, c’est le mot. « Aubemort », c’est un nanar littéraire 🙂

initialement publié le 15/9/2008